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musique - Page 2

  • " Go Homme, le tube gay ultime"

    zvania-bewitched.jpgJe vous en parlais il y a quelques jours. La voici, la voila en exclusivité mondiale sur " Contes défaits de mon ciel de lit"!

    La chanson pédoque ultime.

    L'hymne abolu à la tapiolerie.

    Le plus gros tube de l'année.

    Ecoutez bien les paroles, entre " Jean Pierre qui a voulu se foutre en l'air", " la peau de mon jean" et" pas plus conne que moi" il y a de quoi faire travailler nos zygomatiques!

    Alain Turban: " Go Homme!"
    podcast

  • " Lettre d'amour en agonie."

    zStef-Serre-Che.jpgJ’ai rêvé de toi, dans ce qui sera probablement mon premier et dernier sommeil jusqu’à demain.

     


    Mon homme sacrifié.


    J'ai rêvé de toi, et comme d'habitude je ne voyais que tes yeux, aussi durs que des silex prêts à m’enflammer.

    J'entendais ta voix toute en nerfs, dérocher un cœur que d’un mot, d’un simple et sec mot, tu savais étriller comme on polit un gemme pour en ôter la patine.

    Je n'avais pas mal.

    Je connaissais la fin de l'histoire ; je savais que jamais je n'en finirai de débouler ce Golgotha de pierres noires au pied duquel tu ne cessais de me jeter.

    Mon homme martyrisé.


    Et ta voix au fond de mon sommeil dont l'accent musical ne dissimulait pas l‘amertume, me disait :


    « -Je n'arrive plus à te choper entre deux défonces ; c'est d'alcool et de coke dont tu as besoin pas de moi.»


    Je me suis réveillé moite et opprimé; cherchant dans le lit à mes cotés un corps à enlacer.

    Chris, n'importe qui ! Je n'ai trouvé que la fraicheur des draps d'ou montait un parfum familier.


    Foutue vérole; pourquoi faut il encore que tu m'embêtes ?

    Ne peux-tu achever de pourrir au fond du marécage ou je t'ai moi même couché ?

    Pourquoi surgis tu superbe et vengeur là ou je ne t'attends plus, paré de l'armure d'argent de Saint Michel, ta tête d'archange couronnée d'épines d'or d'ou dégoute le sang de mes mains ?


    Et ton visage que je cherche au fond de ma mémoire sans jamais le trouver ; ou alors si abimé, si chanci que je ne le reconnais plus.


    Est-ce un hasard si la seule photographie que je garde de toi te montre en combinaison de ski et bonnet ridicule au pied du Prorel à Briançon?

    Si je la regarde souvent cette photo, c’est parce qu'elle est la dernière sur laquelle tu portes encore au visage, cet air d’innocence, cet air d’insouciance, cet air de jeunesse enfin, de ceux qui croient aux rimes pauvres.


    Amour, Toujours.


    Les autres clichés montrent l'apparition de la lèpre qui peu à peu ronge tes joues, moisit tes lèvres, éteint tes yeux en escarboucles; le long pourrissement de tes illusions ; le chemin de croix vers la haine et l'oubli des serments.


    J'ai encore parfois de tes nouvelles ; de loin en loin.

    Les tapettes, toujours charitables ne me ménagent aucun détail.


    « - J'étais à Marseille, le week-end dernier. J’ai rencontré ton ex au « Cancan ». Il est superbe. Jamais je ne l'ai vu aussi épanoui, ça doit être le bonheur ! Bizarrement, il ne m'a pas demandé de tes nouvelles. Que veux tu un amour chasse l’autre. »


    Mais que m'importe ton bonheur si tu ne le tiens pas de mes mains d’illusionnistes; toi qui m'aimait tellement que tu pleurais au gâchis de ces années ou nous ne nous connaissions pas; toi qui disais " mon cœur " même lorsque tu pensais à mon corps; toi cet agneau changé en loup par la grâce de mes incantations; toi qui me pendis au gibet même que je te destinais.


    Etrangement, tu n’as jamais été plus présent dans ma vie que depuis que tu en es sorti.

    J'ai conservé comme des trophées, comme des reliques les quelques objets que tu as oublié dans ta fuite en avant.

    Une paire de Creeks déformée à force d’être portée mais que tu ne pouvais te résoudre à jeter puisque je te l’avais offerte; un tee shift des Chicago Bulls acheté dans Tribèca au sortir d'un Delicatessen ou une noire à chicots nous avait dit la mauvaise aventure dans un sabir vaudou semblable à un anathème; un CD d'Ute Lemper ironiquement intitulé "Crimes of the heart", une  première édition  de " Belle du Seigneur ", ce pavé d'amour fou dont jamais tu n'avais voulu connaitre la fin.


    Jusqu'a mon deuil que je parfume à l'eau de " Toi "; une essence étrange et étrangère de fleurs blanches, de cédrat confit, de mousse verte, de poivre rouge; un puissant concentré de mélancolie dont je vaporise mes draps et mes oreillers.


    Pour être un peu moins seul.
    Pour être on peu plus triste.


    Sais tu qu’au temps de nos folies, pas un jour ne se passait sans que j'évoque avec terreur le moment ou nous cesserions de nous aimer?

    Je me rassurais du mieux que je pouvais en songeant que je me lasserais le premier, puisque de nous deux j'étais le futile, le volage, le volatil ; toi le concret, le terrien ; " le paysan " disait on dans ton dos, sur un ton de négligence enjouée qui cherchait à t'épingler tout en évitant de me blesser.

    J'avais le cœur et les poches percées, les mains d'un Christ au tombeau. A peine avais je obtenu ce que je convoitais que, déjà, je n'en voulais plus.

    Le désir me comblait d'avantage que la possession. Je donnais tout, je jetais tout, je ne m'attachais à rien de matériel, je ne m'économisais jamais dans quelque domaine que ce soit.

    Toi au contraire, tu engrangeais, tu thésaurisais, tu mettais en banque.

    Il me semblait que mon amour était un silo fêlé dont le grain s'écoulait lentement alors que tes greniers craquaient de tout leur bois, tant tu les avais emplis en prévision des jours difficiles.
    Et puis non, comme d’habitude, j'avais tout faux.


    Zéro pointé vers l’infini.


    Sait on jamais le jour et l'heure des adieux qui sonnent comme des au revoir, du dernier regard filant comme une truite argentée dans le tumulte d'un torrent, du dernier mot que l’on n’écoute pas; du dernier baiser que l'on ne goute pas?


    Tu partais quelques jours dans le midi visiter tes parents. Ta valise à tes pieds, tu m’as embrassé. Un baiser semblable à tous ceux que nous avions échangés, aussi nombreux qu'un peuple de colombes. Je t'ai rendu ce baiser sans y penser ou en pensant à autre chose ; à la légèreté estivale du petit matin, à cette semaine sans toi ou j'en profiterais pour ne rien faire de contraignant ni d'ennuyeux ; au poker que j'avais organisé pour le soir même, en cachette puisque tu détestais me voir jouer, aux cadors que j'y avais conviés, lesquels donneraient à la partie des allures Russes et mortelles.


    Notre dernier baiser, mon pauvre amour, ma flétrissure, résonne encore en moi de l'écho désespère d'un brelan contré par un full.


    Tu a passé ce seuil que tu ne franchirais plus jamais, les épaules un peu voutées mais le pas décidé.

    J'aimerais pouvoir écrire que tu t'es retourné pour caresser du regard et moi et le décor de nos années de passion, mais non, tu t'es épargné cette cruauté inutile.

    La porte s'est refermée sur mon bonheur avec un petit bruit métallique.


    Ta lettre est arrivée quelques jours plus tard, très triste et très marrante, à mon image plus qu'à la tienne.

    Je ne l'ai pas lue jusqu'au bout ; je la connaissais d'avance par cœur. A croire que je t'en avais dicté le moindre mot.


    J'ai éprouvé sur le moment un soulagement un peu lâche, un peu bête.

    Le film était terminé, la salle se rallumait, la vie reprenait ses droits.

    Je ne monterais plus nos escaliers la peur au ventre en me disant que si tu étais à la maison nous allions encore nous battre pour des broutilles ; que si tu n'y étais pas j'allais me ronger les sangs à échafauder des scénarios catastrophes qui te montreraient dans les bras d'un amant.


    Je savais, bien sur, que tu voyais quelqu'un depuis un moment. Tu ne me l'avais d'ailleurs pas caché, devant mon obstination à traquer des indices de roman policier dans la moindre de tes attitudes.

    Du reste je l'avais deviné avant que tu ne le réalise toi même que celui ci ne serait pas une passade de quelques nuits.

    Il y a des choses que l'on sait d'avance parce qu’elles sont inscrites de toute éternité dans les étoiles du ciel comme dans la poudre des déserts; ainsi la certitude irraisonnable, irraisonnée que cet homme là, que je ne connaissais pas, dont j'ignorais et le prénom et le visage, t'arracherais à moi.
    Mais au fond, on ne meurt pas d'un cœur qui fane. Tu étais parti, grand bien me fasse. J'avais vingt cinq ans, un corps ferme et sain, les yeux du diable et les dents du bonheur.

    L'avenir souriait à travers mes sanglots.

    Très vite, trop vite, j'ai connu un autre garçon; plus beau que toi, plus brillant infiniment ; un garçon qui me convenais d'avantage puisqu'il me ressemblait. Il eut le mérite de m'aimer et le courage de me quitter au mobile qu'il n'était pas fait pour les ménages à trois et " téléphone-moi lorsque tu l'auras oublié ».


    J'ose espérer qu'il s'est lassé d’attendre.


    C'est alors que j'ai reçu le fameux « coup de buche dans une embuche », méchant, vicieux, à me mettre à genoux, les paumes au sol, un grand cri au ventre.

    Je t'ai cherché partout, ne t'ai trouvé nulle part.

    Tu étais sorti de ma vie par effraction pour n'y plus revenir.

    Tu coulais des jours, sans doute heureux, ailleurs, loin.

    Je t'avais perdu.


    J'ai continué à faire semblant, par habitude.


    On met un pied devant l’autre, on s'aperçoit, incrédule, que l'on avance; on rit trop haut, on parle trop fort, on embrasse qui l'on veut .On se montre gentil par je ne sais quelle ironie qui veut que plus l'on souffre plus le cœur soit bon. On jure que l'on aimera encore, demain, tout de suite, le premier qui passe, qu'il vous plaise ou non .On ne trompe personne.

    L'enveloppe est toujours belle, colorée, attrayante, mais sous un teint de soleil, l'hiver sévit.
    D’ailleurs, ce n'est pas un hiver que cachent mes oripeaux d'aimable noctambule, mais la plus délabrée des ruines.


    Qui donc a écrit " Il existe de beaux hivers, jamais de belles ruines " ?

    Et puis, il y a les souvenirs que l'on déterre à coups de pelle furieux comme on cherche un trésor. Eux aussi ont morflés les souvenirs, leurs teintes vives ont passées, certains se sont carrément effacés.


    Tu te souviens, toi, de la dernière fois que nous avons fait l'amour ?
    Est ce que tu savais, toi, que c'était la dernière fois ?


    Je ne me rappelle plus, je ne me rappelle pas.


    T'ais je aimé avec ferveur comme on étreint un corps mourant ou avec la légèreté insoucieuse de l'habitude ?


    Etait ce le jour, était ce la nuit, dans notre lit pendant un orage; dans les escaliers le dos meurtri par l’arrête des marches, au creux d'un vallon planté d'églantiers ?

    Avons nous rit, ensuite, pantelants et trempés ou avons nous cognés nos fronts, accolés nos visages, croisés nos regards avec cette fureur presque religieuse qui nous blessait parfois ?


    Je ne me rappelle plus, je ne me rappelle pas.


    Le plus difficile est de me dire que je te reverrais peut être un jour.

    J'évite la P.A.C.A, et si d'aventure je me vois obligé de m'y rendre, je tremble à l'idée qu'un hasard bête de la vie nous fasse nous croiser.

    J'ai peur de te revoir, de te trouver changé, embourgeoisé, repu, bouffi d'un bonheur tranquille et sans histoires, embaumé par ta réussite sociale, veule et enfin laid. J'ai peur des regrets.

    J'ai peur de devoir me dire que je me suis détruit pour toi et que ça n'en valait pas la peine.


    Moi je n'ai pas changé ou si peu. La futilité protège des outrages du temps. Je vais, adolescent, superficiel et léger et tant pis si depuis toi, je n'ai jamais aimé que toi.

    Lara Fabian: " Pas sans toi"


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  • " L'embarquement pour Cythère."

    zvania-pensieri.jpg Je retournerais en Corse, tout à l’heure, au printemps.

    Dés que les journées seront molles et blanches comme du bronze que l’on brûle aux fourneaux des fonderies, les clartés du ciel à l’espérance, les vagues échouées contre les flancs des Sanguinaires doucement tiédies par le souffle de lave d’un volcan englouti; en regain, les bourgeons poreux comme des sexes aux bois fendus des vergers Balanins;  j’y retournerais ainsi que chaque année depuis plus de dix années, pour deux petits jours ou pour une grande semaine si on m’en laisse le loisir.

    Je mettrais mes pas dans la poussière de nos pas, Julien.

    Seul.

    Je n’irais pas en naufrage, triste et laid, accablé, au cimetière marin des amours mortes cueillir de mes mains nues ces orties blanches et qui ne me mordent plus de leurs acres dents vertes depuis que j’aime ailleurs.

    J’irais au contraire, souriant et libre, badaulant par des sentiers vifs ou fleurit, rose et émue , l’aubépine , la bruyère dont le ventre sec donne de jeunes pousses violettes mais pas de fruits, le Ciste aux vivaces ombrelles insouciantes et l’asphodèle en champs de chandeliers d'argent, j’irais embrasser la beauté du monde là ou elle est la plus belle, comme j’embrasse la beauté des hommes à l’endroit ou elle est nue, violente et charnue.

    De la Corse avant Julien, je ne connaissais que ce que les mauvais journaux en disent.

    Je la pensais hostile, dangereuse, aride, peuplée d’assassins errant dans des déserts de ronces et de femmes affligées, pleurant des cris de haine sous les pointes tragiques de leurs foulards de deuil, tandis que leurs doigts de harpies égrenaient des rosaires de malédictions.


    Sans faire l’effort de comparer, nous lui préférions la Sardaigne ou plutôt ce bout de Sardaigne qui de Palau à Olbia contourne la Gallura et dont Karim Agha Khan, que les Corses du reste à qui il s’adressa en premier avaient joliment renvoyé aux rousseurs Hollywoodiennes de ses fantasmes atomiques, entendit transformer dans les années soixante, en ghetto pour milliardaires, destiné à mettre au tapis un Saint -Tropez alors en plein essor.

    Saint –Tropez, nous n’y allions plus depuis que mes tantes, Liouba, Stassia, Sasha, pour une fois soutenues par la blonde idole d’acier me tenant lieu de belle mère, trouvaient la presqu’ile trop « plouc » pour leurs bikinis griffés et les babioles de chez « Cartier », ces ludiques « bijoux-de-plages », qu’elles exhibaient tintinnabulants d’or blanc, jaune, rose à leurs chevilles serviles de premières concubines.

    A la remorque d’un ami qui y possédait une maison nous avions atterris à Porto Cervo ou nous avions pris racine, ravis d’un changement à vrai dire peu notable, puisque le village n’était que le calque Italien, ni plus ni moins élégant, d’un Saint –Trop soudain livré aux barbares.

    « - Oui, c’est vrai, ça ressemble ! Mais ici tu vois, il y a Flavioooo ! concédait Sasha en multipliant des « O » ahuris de poisson lune à la fin du prénom.

    Flavio, c’était Briatore, un ancien moniteur de ski qui donnait depuis que la fortune et les industries Benetton lui avaient sourit, dans la formule 1, le foot Britannique et la pétasse de haut vol.


    Copropriétaire du « Billionaire », complexe prétentieux au luxe tapageur ou il fallait être vu lorsqu’on séjournait sur la Costa Smeralda sous peine de renoncer à toute existence sociale décente, Flavio avec tous ses « O » était devenu l’obsession d’une Sasha pourtant plus couguar que panthère, bien décidée à ancrer ses griffes laquées de « Rouge-Jungle » au plus profond du matelas de Dollars sur lequel reposait le play-boy.


    Dire qu’elle passait ses nuits au « Billonaire » serait un doux euphémisme tant la belle peinait à regagner la maison une fois l’aube venue. Car si Flavio Hé-Ho, Hé-Ho lui préférait à l’époque les courbes d’ébène de Naomi Campbell, une pompe à fric professionnelle hautaine comme une reine de Saba dont elle possédait certes l’allure de divinité Ethiopienne et les ruses vénéneuses mais point hélas la science ni même le gout des énigmes , Sasha n’en maigrissait pas de dépit pour autant , trouvant de fort salutaires consolations entre les bras de jeunes Romains que nous soupçonnions d’avoir pollués de leurs premiers émois les pages des « fumetti » dont ma tante avait été l’héroïne.

    Quant à moi, tellement cuit de soleil que l’on me croyait métis, j'entamais des recherches passionnantes en vue d'une anthologie de la verge Italienne, si appliqué, si concentré, si âpre à la tache qu’il arrivait parfois, de retour à Paris, que mes extases Franco-françaises sonnassent en clairon dans la langue de Dante. Je vous laisse imaginez l’ahurissement de mes amants Gaulois lorsque je les insultais, les encourageais, les suppliais dans un sabir mêlé de patois Sarde, de Calabrais et d’Argot Romagnole qu’ils prenaient, mon accent Transalpin flanchant sans doute dans l’effort et le plaisir, pour de l’Espagnol ou du Portugais.

    « Je n'ai jamais rencontré d'Italiens quelconques et incolores. Ceux que j'ai connus étaient, ou très charmants, ou ratés. », Écrivait en 1928, Sibylle Gabrielle Riquetti, dite « Gyp », et dernière des Mirabeau, dans ses « Souvenirs d’une petite fille ».

    Je doute cependant que cette aimable Comtesse à la prose abondante, à la fois niaise et piquante, aujourd’hui bien oubliée, n’ait guère rencontré d’Italiens à la manière dont je les rencontrais moi-même, encore que je me garderais soigneusement de la contredire.

    Du reste si j’avais oublié et depuis longtemps les « ratés » lorsque je rencontrais Julien, ce dernier, ennemi atavique des « colons Pisans et Génois », n’eut qu’à me prendre la main pour que j’oublie aussitôt et, du moins le croyais je, sans espoir de retour en arrière, les « charmants » et même les formidables.

    Comme il lui suffit de m’entrainer sur son ile aux splendeurs pour que je tombe immédiatement, irrévocablement, tragiquement en amour de cet éperon de granit jeté par un Dieu tout ébloui de sa propre création, dans l’encorbellement pâle, incertain d’une mer ou se miraient la nuit venue, toutes bruissantes d'orages, toutes brulées de soleil ces vagues étoiles de la grande Ourse que chante le poète

    .Antoine Ciosi: «  Le Pinzutu. » 
    podcast