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Nudités

  • " Tout l'amour d'une mère."

    zzzzzzzzz-mom-sandra.jpgAnne Marie fait partie de ces femmes que l'on remarque immédiatement, fut ce au sein de la foule la plus dense.

    Jolie, évidement, mais au fond plus que cela.

    Un port grave, bien que de haute couleur, d’Impératrice déchue, l'attitude lente, menaçante d'un flot de lave en marche, une tournure sur laquelle n’importe quel vêtement tombe à ravir , une bouche immense, nerveuse, prompte au rire et au baiser, un nez légèrement busqué, un teint d'Andalouse, des yeux pales et froids, une chevelure à la richesse diaprée de pelage animal.

    Je l’observais en coin, tandis qu’elle hésitait ente une sage robe blanche à peine soutachée d’or et une autre, plus audacieuse aux couleurs franches et heurtées, dont la coupe asymétrique dénudait jusqu’en haut des cuisses ses jambes parfaitement halées. Je trouvais à ma mère un air de fleur exotique et fascinante, capable de souffler le poison de ses étamines sur la gent masculine comme un vent blizzard souffle sa petite misère sèche et glacée sur les géants fourbus de Manhattan.

    Si nous n’avions été mère et fils, sans doute nous serions nous entendus avec l'évidence avide et insoucieuse des lendemains de ceux pour qui le bout de la nuit à des allures de bout du monde.

    Anne Marie s’agitait un peu, plus pressée d’en finir avec sa toilette que gênée par ma présence. Elle parlait beaucoup, de tout et de rien, posait des questions dont elle n’attendait pas de réponses.

    «- Qu’est ce que tu en penses, je mets la blanche ou l’autre? L’autre, hein! La première fait un peu bourgeoise de Province. Idéale pour Zurich et ses soirées à périr. Paris demande un peu plus de fantaisie. Pour les bijoux, tu préfères quoi? Perles? Diamants? Non, ça ne va pas. Les perles font trop modestes, les diamants trop prétentieux. Je vais porter mes émeraudes, même si je ne les aime pas. Elles vont bien avec mes yeux et puis une touche de vert allégera un peu mon bronzage. Tu as vu cette camelote? Dernier cadeau de ton beau père. Cet abruti c’est fait avoir, il n’y a pas une seule belle pierre. Au fait j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t’apprendre; je commence par laquelle?

    J’avalais lentement une gorgée de Scotch à peine moins glacé que mon attitude depuis mon arrivée dans sa chambre d’hôtel.

    « - Ma chère Anne Marie, une mauvaise nouvelle te concernant ne saurait pour moi en être tout à fait une.

    Penchée en avant elle fermait sur sa cheville la bride d’une sandale au talon démesuré, apparemment insensible à mes insolences.

    « - La bonne donc! Je divorce.

    Je fis tourner lentement le restant du Scotch dans le fond du verre, conscient que mon apparente nonchalance n’abusait pas cette fine mouche.

    « - Ca ne fera jamais que la troisième fois. Quel crime a commis papa Schultz? Il t’a trompée avec une meule de gruyère?

    Elle haussa légèrement les épaules, se dirigea vers la salle de bain seulement vêtue de ses sous vêtements et de ses chaussures, y disparut le temps de rafraichir un maquillage qui n’en avait nul besoin, revint dans la chambre du même pas indifférent tout en attachant aux lobes de ses oreilles de longs pendants d’émeraudes.

    « - Même pas, j’ai assez vu sa gueule de boche, voilà tout, dit elle d’un ton détaché. J’en ai ma claque de ces Fridolins et de leur morale Calviniste, des diners du Lundi chez les Wallenstein, du gin- rummy le Mardi, d’Haendel ou de Bach le mercredi, des charités du Jeudi. Et je ne te parle pas des Week-end à Ascona, du lac Majeur et du parfum des iles Borromées. C’est triste et chiant comme du Lamartine. Vraiment je n’en peux plus de me montrer toujours impeccable et polie, souriante et aimable avec les associés de mon mari, de subir toutes leurs conneries comme si elles me passionnaient. Leurs affaires auxquelles je n’entends rien, leurs mômes limite mongoliens à force de mariages consanguins, leurs bonnes femmes laides et lisses. En plus ils me prennent tous pour une sorte de Messaline. Et que je cherche à te peloter les seins, et que je te touche un peu les fesses. Je veux bien être gentille mais pas au point de me taper toute la bande à Neuneu juste pour ne pas casser l’ambiance. Heureusement que j’ai mes copines Italiennes et Américaines, sans quoi je serais devenue folle depuis longtemps. Tiens, tu m’aides à fermer ma robe s’il te plait? Donc voilà, je quitte mon peine à jouir d’époux. Et je pars comme une pied noir. Une main devant une main derrière.

    Je fermais sèchement la dernière agrafe au milieu de son dos, étreint par des sentiments contradictoires ou la colère d’être pris pour un imbécile le disputait à un amusement vaguement amer.

    «- A qui prétends-tu faire croire pareille énormité ?

    Nous échangeâmes un bref regard de défi, semblable au choc froid et étincelant de deux rapières.

    « - Je t’assures, je ne veux rien de lui. Enfin si, juste le chalet de Gstaad, mes bijoux évidement et deux ou trois babioles auxquelles je suis sentimentalement attachée.

    « - Genre le Matisse, l’Utrillo et ton portefeuille d’actions. Je t’imagine mal « sentimentalement attachée » à quoi que ce soit qui n’ait pas de valeur pécuniaire.

    Dans un sourire bon enfant, Anne Marie vint poser sa main aux longs doigts bagués sur mon épaule. Je me retins avec peine de frémir comme au contact des écailles empéstées d'un crotale.

    « - Mon chéri, je te dirais bien d’aller te faire endaufer mais ça te ferais trop plaisir, murmura t elle tandis que ses ongles mordaient cruellement ma peau à travers le voile de ma chemise. Du reste, si tu m’avais écoutée toi aussi tu aurais choisi un homme riche plutôt que de t’amouracher de ton ramassis de crève la dalle. Enfin, n’en parlons plus, de toute manière tu es bien trop vieux maintenant pour la pèche au millionnaire.

    D’un mouvement sec je me dégageais de ses griffes. Son bras retomba brutalement le long de son corps dans un feu d’artifice de gemmes.

    « - Je suis vieux à trente trois ans alors que toi, tu es encore jeune à  cinquante et un. J’aime beaucoup ton sens du paradoxe ma petite Anne Marie.

    Dans un rire qui manquait de spontanéité elle suivit le contour de mon profil du bout de l’index.

    « - Pour le cas ou tu ne l’aurais pas remarqué les pédés et les hétéros ne se fanent pas à la même vitesse. Vous êtes périmés dés vingt cinq ans, mettons vingt huit; alors qu’une femme bien entretenue possède une espérance de vie au-delà de la cinquantaine. Regarde-toi un peu Vania! Cette horrible barbe de boucanier, ces tatouages de fausse frappe, ces fringues de vieux minet, ces boucles d’oreilles comme on en porte plus depuis les golden 80’s. Tu es un désastre ambulant mon pauvre enfant. Une caricature de pédale sur le retour. Oui je sais, une foultitude de jolis jeunes gens s’accrochent à tes basques. Les pauvres n’ont que l’embarras du mauvais choix. Remarque, dans le milieu que tu fréquentes, tu dois représenter ce que l’on trouve de moins pire. Je suis très déçue, Vania, j’avais fondé d’immenses espoirs en toi. Nous aurions put former un tandem formidable tous les deux. J’aurais été une fag hag exceptionnelle et toi un faire valoir du tonnerre. Seulement voilà, tu refuses d’évoluer, tu te complais à jouer les ados attardés. C’est pitoyable mon fils.

    Je reculais d’un pas, plus meurtri par l’attaque que je ne l’aurais imaginé. Pourtant, ce fut sur un ton de badinage que je lâchais mes chiens.

    «- Moins que d’être une demi pute vieillissante probablement larguée par son mari pour un modèle plus récent. Si tu t’imagines encore pouvoir accrocher un gros richard avec tes nichons en plastique et tes lèvres à déboucher les chiottes je crains que tu ne te foutes le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

    Tranquillement, elle nous servit deux verres, me tendit le mien tandis qu’elle portait sans y boire le sien à ses lèvres.

    «- Toujours aussi perspicace à ce que je vois. Pour ta gouverne, crétin, je me marie en Juillet.

    J’esquissais un mouvement comme un repli.

    «- Attends, je ne te suis plus là. Tu divorces ou tu te maries ?

    Elle savourait son Scotch, les yeux mis clos, le visage obscur et clair à la fois, glacé.

    «- Les deux. Je divorce d’un Suisse pour épouser un Italien.

    Je laissais échapper un petit ricanement de mépris. Soudain sa beauté me devenait insupportable au point de la haïr.

    «- Tu es courageuse! Lâcher un Suisse pour un Italien ! En pleine crise économique !

    Elle m’observa d’un air absent juste avant de me tirer une balle en plein cœur.

    « - Il construit des automobiles. Crise ou pas crise, je doute que nous en revenions aux chars à bœufs. Tu vas l’adorer, j’en suis certaine, d’autant qu’il est d’une beauté stupéfiante. Si tu es très sage avec maman, peut être que maman te le prêtera de temps en autre.

    Décidement, j'adore ma salope de mère!

  • " Le Diable en nos murs."

    zzzzzzzzz-mom-08.jpgAlerte rouge sur la capitale !

    Avis de tempête sur ciel serein !

    Pic de pollution inégalé attendu à partir d’aujourd’hui et jusqu’à une date indéterminée !

    Les pigeons tournoient dans l’air vicié avec des cris d’agonie. Les poissons flottent le ventre à l’air sur le grand fleuve empoisonné. Les rosiers aux jardins ne sont plus qu’un entrelacs de ronces. Déjà les fontaines murmurent des anathèmes.

    Chez les couturiers, les premières vendeuses hoquettent de terreur et songent au suicide.

    La moitié du personnel du Ritz a démissionné. Restés à leurs postes, les téméraires portent des gilets pare-balles et des casques à visière.

    L’apocalypse est pour ce soir.

    Amis Parisiens fuyez lorsqu’il est encore temps.

    Tous aux abris ! Rejoignez vos caves ou vos bunkers.

    Si vous êtes contraints de sortir évitez absolument la place Vendôme et ses abords immédiats.

    Le mal absolu à quitté la Suisse et insidieusement se répand dans nos rues.

    Le Diable rode en nos murs.

    Lucifer arpente de son pas sacrilège les trottoirs de nos avenues.

    Satan vous observe derrière les vitres fumées de sa limousine.

    Si par malheur vous croisez son regard, vous serez attiré au cœur d’un cercle maléfique dont vous ne reviendrez pas.

    Souvenez-vous de ce dialogue extrait du film de Michel Audiard, « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des Canards sauvages. » :

    « - Messieurs, si je vous ai arraché à vos pokers et à vos télés, c’est qu’on est au bord de l’abime, la maladie revient sur les poules. Et si je n’étais pas sur de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos comme en 40. Le tocsin va sonner sur Montparnasse, il y a le cholera qui est de retour, la peste revient sur le monde, Carabosse a quitté ses zoziaux, bref, Léontine se repointe. »

    Voici un paragraphe que je pourrais reprendre à la virgule près.

    Il me suffirait pour me l’approprier de changer le prénom de Léontine en celui d’Anne Marie.

    Tremblez hommes sages et vertueux, tremblez les canailles, tremblez les corrompus, la bête aux mille visages est de retour ; Anne Marie est à Paris.

    Elle m’a appelé hier, alors que je me trouvais au bureau.

    Bien entendu, elle avait prit soin de masquer son numéro. J’ai commis l’erreur de décrocher tout de même.

    « - Chéri, c’est maman !

    J’ai failli répondre qu’il y avait erreur sur la personne tant le mot « maman » est étranger à mon vocabulaire. Au lieu de cela j’ai bredouillé une vague formule de politesse restée lettre morte.

    « - Joyeux anniversaire! 33 ans; l’âge du Christ! Frères Chrétiens, taillez la croix, préparez les clous, peu importe mon fils ressuscitera tout de même au troisième jour. Pour l’occasion je ferai un saut en ville à partir de demain. J’espère que nous pourrons nous voir.

    Je paniquais, mouillé de sueurs acides, un goût de cendres, un goût de feuilles mortes plein la bouche.

    «  - Bé c'est-à-dire que je suis très pris en ce moment et….

    Un soupir agacé dans le combiné. Une voix sarcastique toute fardée de tabac blond et d’alcools blancs. Un ton qui ne souffrait pas la réplique. Ma mère telle qu’en elle-même enfin elle ne cesserait d’être.

    « - Et bien tu te libéreras. Passe me prendre Samedi vers 22 heures à mon hôtel, je t’emmène souper.

    Ayant dit, elle raccrocha tandis que je me maudissais de ne pas avoir prévu de passer le Week-end au fin fond du Ténéré.

    A l’annonce de la grande nouvelle, ma belle mère s’alita prise de fièvres et de vomissements , mes tantes réunirent leur progéniture et prirent aussitôt la route de « Feuilleforte », quant à papa nous ignorons encore si nous parviendrons à le ranimer.

    Sur ces quelques mots, je vous dis adieu, mes enfants chéri.

    Je pars affronter ce démon, auquel parait il je ressemble tellement. Il est vrai qu’elle m’a légué ses yeux et sa bouche. Enfin, son ancienne bouche, celle d’origine.

    Je crains de ne pas survivre à ce nouveau combat.

    Certes je suis armé jusqu’aux dents, cependant, comme vous le savez sans doute, le Diable gagne toujours.

  • « Ringkampf »

    ZZZ-ANDREA-POINT.jpg

     

     

    Andrea devint songeur au cours du déjeuner que nous partageâmes hier midi.
    Je m’abstins de lui demander à quoi ou à qui il pensait puisque de toute manière il ne me l’aurait pas dit.
    Du reste, les états d’âmes d’Andrea, à supposer qu’il en ait, m’intéressent assez peu.

    Andrea est un garçon secret dont les secrets s’étalent sur la place publique lorsqu’ils ne brandillent pas de rédaction en rédactions jusqu’aux colonnes des échotiers.
    Non qu’Andrea soit quelqu’un d’important.
    Il serait même une personne tout à fait falote s’il ne s’était attiré les faveurs de quelques personnalités de la politique et du show bizz.

    En Autriche ou il a vécu quelques temps, il s’est trouvé mêlé à un scandale national sur fond de ballets bleus, d’usage de blanche, de croix gammées, de résurgence de l'ordre de Thulé et de trafic d’influences.

    Je me souviens très bien de cette époque.

    J'habitais encore Rome.

    Chaque matin, en allant au bureau j’achetais le « Kruner » ou « Der Standard » au kiosque à journaux de Trinita dei Monti et m’en faisais traduire les passages intéressant par ma collègue Gia , une honnête et paisible mère de famille , catholique , bien pensante et atrocement médisante, atterrée autant qu'alléchée par des turpitudes dont elle ne comprenait pas qu’elles puissent m’intéresser à ce point .

    La vie politique Autrichienne, peu commentée en France, se révèle extrêmement riche en scandales de tous genres. Chaque parti, du plus conservateur au plus libéral, se trouve régulièrement au centre d’affaires, parfois cocasses, parfois dramatiques, toujours affligeantes.

    Népotisme, copinage aggravé, pots de vin, détournements, espionnage, affaires à caractère sexuel tissent, au pays de Strauss et de Romy, une sorte de contre-éthique que l’on regarde comme parfaitement naturelle au point que le débat public y est qualifié de « Ringkampf », c'est-à-dire combat de catch.

    Ainsi le protecteur et amant d’Andrea, membre du gouvernement Schlüssel, se vit il accuser, outre d’entretenir une liaison homosexuelle, pimentée selon certaines sources d’orgies sadomasochistes auxquelles participeraient des mineurs, mais aussi de sympathies néo-nazies et de coalition ayant entrainé des détournements de fonds estimés à plus de trois milliards.

    Durant six mois, comme vous l’imaginez, la presse s’en donna à cœur joie.

    Il n’était question que de penthouses New-Yorkais, de villas toscanes et de lofts azuréens ; de séjours paradisiaques sur des atolls privés aux Caraïbes, d’appartements loués à l'année dans des palaces de Sun City ou de Cap Town, d’avions particuliers affrétés le temps d’une soirée, histoire d’aller déguster ,en amoureux, une soupe d’orge aux cèpes et aux truffes chez « Armando » au pied du panthéon, d’océan de cocaïne et de minets flagellés aux accents martiaux de «Ein heller und ein Batzen », aimable bluette plus connue en nos vertes contrées sous le titre de « Heidi, Heido, Heida, La La La La La », dont les vertus aphrodisiaques ,sans doute fort efficientes sur des bedaines à bière , m’échappent complètement.

    Andrea, dans la ligne de mire, se vit attribuer une biographie plus ou moins fantaisiste qui d’adorable gigolo mondain, certes un peu voyou aux entournures, le transformait en suppôt des enfers, grand organisateur de partouzes bisexuelles à l’intention de la jet-set Française, pourvoyeur en chef de substances illicites pour le compte de cette même élite et gloire tricolore du « X » gay.

    Certes Andrea avait bien participé à une scène insignifiante dans un porno qui ne l’était pas moins, mais lui attribuer 400 films en trois ans ,dont certains à la limite du snuff touchait au délire pur, d’autant que l’unique objet du délit demeurait introuvable ,donc invisible, depuis que les droits en avaient étés acquis à prix d’or par une société fiduciaire domiciliée aux Caïmans dont on se demandait bien ce qu’elle comptait faire d’un film de boules tourné au caméscope à la lumière d’un briquet .

    Du reste, le soufflé retomba aussi vite qu’il était monté.

    Les trois milliards se réduisirent en une poignée de malheureux vieux millions, les bacchanales gays se transformèrent en une très banale histoire d’adultère, les accointances nazies passèrent pour une très patriotique défense de l’aryanité face à la croissance endémique de l’immigration et si Schlüssel fut contraint de démissionner –pour la seconde fois si je ne m’abuse- les autres s’en tirèrent avec au pire quelques blessures d’amour propre.

    Quant à Andrea il négocia, ma foi, fort finement, sa sortie de scène pour une somme dont j’ignore le montant mais que je soupçonne de cumuler les zéros puisqu’elle lui permit de s’offrir en plus d’un très joli bar, un appartement superbe dans les beaux quartiers.

    Voilà pourquoi hier midi, alors que nous déjeunions sous la verrière de « La Chinoiserie » je fus pris d’un fou rire incontrôlable en songeant qu’en somme, je ne couchais pas avec Andrea, mais avec Monica Lewinski.